Première étape, les environs de Temmabashi, un des endroits d'Osaka les plus réputés pour ses cerisiers.
Vers 10h, je suis enfin sur place. En sortant du métro, je suis un peu décu, je me trouve dans un quartier d'affaires banal, sans rien de particulier... Mais 5 minutes plus tard, ayant trouvé le fleuve Okawa, je change vite d'avis : à perte de vue, les deux berges du fleuve sont bordées d'un tapis de fleurs blanches. Sur plus de 4 km, près de 5000 cerisiers invitent à découvrir les beautés du printemps.
Une heure et de nombreuses photos et impressions florales plus tard, je quitte le fleuve Ogawa au niveau de la station Sakuranomiya (le palais des cerisiers en fleur) pour me rendre à Kishinosato, une station de métro dans le sud d'Osaka, près de Tengachaya où je vais rejoindre une copine japonaise pour le déjeuner.
J'ai rencontré cette fille, du nom de Tomoko, durant le voyage de retour en janvier 2013. Elle était assise à côté de moi dans l'avion, en compagnie de sa mère. On a bien sympathisé, beaucoup parlé et bien bu (la demoiselle passait son temps à m'approvisionner en bière) et j'ai même eu l'impression que je ne lui étais pas indifférent ;-). Ce badinage est toutefois resté bien innocent, Kumiko n'a pas de soucis à se faire :-).
Nous avons échangé nos adresses email et sommes depuis restés en contact.
Après cet excellent repas, nous reprenons le métro en direction du nord. Notre prochaine halte, un vieux café qui fait d'excellents Donuts à proximité de Honmachi. J'y suis déjà allé une fois avec Kumiko et avais beaucoup aimé l'atmosphère rétro, sans parler du café et des beignets ;-).
Au moment de payer, je tape la converse avec le propriétaire qui parle un peu d'anglais et de francais. Il me demande alors si je veux voir son "trésor". Je pensais qu'il allait me montrer un petit autel boudhiste (chose que de nombreux japonais ont dans leur maison), mais il amène une grosse valise et en sort une armure complète de samourai et me demande si je veux bien la mettre ! Aidé par Tomoko et la femme du propriétaire (ce dernier devant quand même un peu s'occuper des clients ;-)), j'enfile tant bien que mal tous les éléments de l'armure. Outre le fait que je crève de chaud, c'est super lourd, l'ensemble pèse pas moins de 20 kg ! Le propriétaire participe tous les ans au mois de juillet à une fête où près de 250 personnes en costumes d'époque (pas seulement des samourais mais aussi des valets, des femmes en kimono et des enfants) défilent dans les rues du quartier.
Après la séance photo obligatoire, le propriétaire me montre également le katana qui va avec l'armure. Celui-ci est vieux de 400 ans et à l'époque a dû servir dans de nombreux combats vu que la face intérieure de la lame est usée à force d'avoir été affutée. Encore un souvenir inoubliable qui fait que j'adore voyager !
Laissant le marchand de café-samourai dans son échope, nous nous rendons à Machamachiya, un quartier que je ne connais pas encore où se trouvent de nombreux marchands de jouets en gros. Dans une grande avenue sans charme particulier, ces magasins alternent avec des vendeurs de reliques pour les jours des enfants, fêtés le 3 mars pour les filles (elles recoivent une poupée appelée Ohinasama) et le 5 mai pour les garcons (qui recoivent une espèce de caque de samourai appelé Sekku).
Plus que les reliques, je trouve les magasins de jouets très intéressants et franchement pas chers : je trouve des bricoles pour les enfants de ma soeur et ceux de Patrice pour en tout 2,5€ !
Nous flanons dans les boutiques de jouets jusqu'à 18h puis reprenons le métro jusqu'à Kyô-Bashi où nous allons diner dans un Isakaya (sorte de bar à tapas nippon). En tout, nous dégustons 8 ou 9 petits plats en buvant de la bière et du Chu-Hi (cocktail à base d'alcool de riz et de sirop). Un de mes préférés, Tsukune, des boulettes de poulet super tendres, servies avec un oeuf cru et des appétits. Miam !
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