08:40: Message du paternel, ils sont bien arrivés à Osaka et vont pouvoir comme prévu prendre le bus de 09:20 pour Nara (arrivée 10:40).
08:50: Je pars à pied pour la gare d'Izumigaoka.
09:19: Départ par la ligne privée Senboku pour Nanba, au centre d'Osaka.
09:47: Arrivée à Nanba. On a beau être un dimanche matin, la station est bondée...
10:01: Départ de la gare d'Osaka-Nanba (gare Kintetsu de Nanba) après 10 min. de marche forcée dans les méandres souterrains et surpeuplés de la plus grande station d'Osaka.
10:29: Arrivée à la gare de Gakuen Mae. J'ai 10 min. pour me repérer et souffler un peu avant l'arrivée des parents.
10:40: Pile à l'heure, le bus Airport Limousine entre dans la gare routière de Gakuen Mae. Madame et monsieur Baubrand en descendent, l'air bien fatigués mais heureux d'être enfin arrivés à destination !
Enfin presque arrivés, il reste encore une toute petite étape, notre hébergement du jour se trouvant à Ayame-Ike, l'arrêt suivant de la ligne Kintetsu, une des compagnies ferroviaires privées de la région Kinki (Osaka-Kyoto-Nara-Kobe).
Ayame-Ike est une toute petite station, on a l'impression d'être en pleine cambrousse et pas dans les faubourgs d'une ville de 365 000 habitants ! Notre pension est à 5 minutes à pied de la gare. Après une petite frayeur, la proprio semblant avoir oublié notre réservation..., nous posons les bagages dans les chambres et partons déjeuner.
Nous n'avons pas à aller bien loin, il y a un petit resto de sushis juste à côté de la pension !
L'endroit est petit, mais sympa, un vrai resto traditionnel, pas la version fastfood avec tapis roulant et sushis pas toujours super frais. Les plats sont bien bons, même si les parents ne s'en sortent pas vraiment avec les baguettes et que le wasabi leur monte au nez :-).
Après ce premier contact avec la cuisine nippone, papa reste se reposer à la pension et je pars avec maman pour le centre de Nara. 15 min. et un changement de train plus tard, nous arrivons à la gare Kintetsu de Nara, située juste à côté de la principale attraction de la ville, le Nara-Koen, un immense parc (502 hectares !) qui abrite une multitude de temples bouddhistes et de sanctuaires shinto.
Je ne vais pas vous refaire un long cours d'histoire, pour ceux que ça intéresse, relisez l'article de janvier 2013, date de ma dernière visite dans ce lieu chargé d'histoire !
Pour les autres, voici la version expurgée : Nara fut la première véritable capitale fixe du Japon, au 8ème siècle de notre ère. Conçue sur le modèle de Xian, l'ancienne capitale chinoise, elle vit le florissement du bouddhisme, religion importée par des moines chinois et coréens 100-200 ans auparavant. L'ère de Nara fut courte, elle ne dura que 70 ans. Les moines bouddhistes ayant pris trop d'influence aux yeux de l'empereur, celui-ci décida en effet de changer de capitale et de s'installer 40 km plus au nord, à Heian-Kyo, l'actuelle Kyoto.
Revenons au présent : sous un temps très maussade et frisquet, nous nous baladons une petite heure dans Nara, surtout autour du temple Kofukuji et dans les petites rues commerçantes au sud de la gare.
Ensuite, maman dormant presque debout, nous rentrons à la pension.
Après un brin de toilette et s'être mis à l'aise dans des yukata (léger kimono que l'on porte après le bain), nous dinons dans la chambre. Les genoux de papa ne lui permettant pas de s'asseoir par terre (ou plutôt il ne pourraît plus se relever...), nous demandons une chaise à la proprio.
Le diner est moyen et pas très chaud, mais avec une bonne bière tout passe !
A 19h30, les parents dorment déjà, on les comprend la journée fut très très longue depuis leur départ de Lyon !
Quant à moi, jusqu'à 23 heures, je regarde le hit parade de l'ère Showa (1926-1989), une sorte d'équivalent nippon de Pascal Sevrant.
En effet, impossible de dormir en raison du bruit : nos chambres, mitoyennes, sont bordées par un couloir qui mène à la salle de bain et aux toilettes. Il y a donc tout le temps du passage et pour couronner le tout, à partir de 21h30 quelqu'un a la bonne idée de lancer une machine à laver et j'ai l'impression d'être dans le tambour. Grrrr !!
Heureusement avec de la bière et des boules Quies, j'arrive enfin à sombrer dans les bras de Morphée.
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