Il est 9h30, le musée n'est pas encore ouvert, mais déjà beaucoup de gens font la queue dehors. Ce week-end, c'est la toute dernière occasion pour aller visiter cette vénérable institution (qui existe depuis 52 ans), car il va fermer définitivement ses portes et n'existera plus, à partir de 2016, que fusionné avec le musée de Kyoto. Je n'étais pas très chaud pour aller visiter ce genre d'endroit, car contrairement à la "petite Kumiko", je ne suis pas franchement accro aux trains, mais au final ce musée s'avère très intéressant, avec non seulement beaucoup de trains mais également des avions et des voitures. C'est bien dommage qu'il ferme !
A midi, nous achetons dans un wagon restaurant des eki-ben (l'équivalent nippon du sandwich SNCF mais bien bien meilleur !). Comme le reste du musée, ce wagon est bondé et nous devons aller ailleurs pour déjeuner. J'ai pris du tako-meshi (riz avec des morceaux de poulpe cuits et des légumes dans le genre épinard) et Kumiko un bento plus classique. En fait, le contenu n'était pas très important, Kumiko voulait surtout les acheter car il s'agit d'éditions "collector", spécialement fabriqués pour la fermeture du musée, avec des emballages spéciaux. Et franchement, pour le prix (chacun 1.000Yen, soit 7€), tout est vraiment très bon, presque de la qualité d'un petit resto !
Vers 13h30, nous quittons le musée des transports à l'entrée duquel le flux de visiteurs est toujours aussi important. Nous nous rendons ensuite à proximité de Nipponbashi, en plein centre d'Osaka, dans le quartier de l'électronique, "Den-Den-Town" (littéralement, la ville de l'électricité), pour aller m'acheter un rasoir électrique et voir les ordinateurs.
Arrivé sur place, je me rends compte que ce quartier regorge non seulement de magasins d'électronique en tous genres mais est également le paradis des Otaku (fans de mangas, dessins animés et jeux vidéos nippons) avec pleins de magasins spécialisés dans la vente de figurines et autres produits dérivés. Je suis aux anges et ce coup-ci c'est moi qui ait de nouveau 5 ans 1/2, âge auquel j'ai découvert pour la première fois les dessins animés japonais sur Antenne 2 et FR3 !
A l'intérieur, c'est du bonheur à l'état pur ! Des étagères remplies jusqu'au plafond de figurines de toutes les séries connues en Europe et d'autres jamais exportées. Au détour d'un couloir, je manque de faire une syncope : dans une vitrine se trouvent deux Goldorak de 20-25 cm, un seul, l'autre dans sa sa soucoupe. Je me précipite vers un vendeur pour demander combien ils coûtent, mais il s'agit malheureusement de modèles d'exposition qui ne sont pas à vendre :-(. Par contre, il a en stock deux coffrets Goldorak avec soucoupe plus Alcorac et Venusiac ! C'est encore mieux !!! Chaque coffret coûte 18.000Yen (env. 130€). Je n'ai pas suffisamment d'argent sur moi et c'est une belle somme, mais bon on ne vit qu'une fois ! Je vais sûrement revenir très bientôt pour acquérir cette perle rare (pour un petit garcon des années 70 ;-)).
Nous passons plus d'une heure dans les magasins de ce quartier et au final ne ressortons pas complètement les mains vides : nous achetons des figurines de la série "Lupin the 3rd" (Edgar la cambriole en francais) pas chères du tout, en tout nous ne dépensons qu'env. 15€ !
Par contre, je n'ai pas encore de rasoir électrique :-). On continue donc notre ballade dans le quartier, cette fois-ci en résistant à la tentation des boutiques de figurines et trouvons enfin mon accessoire de rasage.
Ensuite, petit passage à Tamatsukuri, un autre arrêt sur la même ligne de métro, mais qui ne présente pas grand intérêt, à par peut-être le petit resto où nous nous régalons d'Inari-Sushi, d'Ohagi et d'un plat d'Udon au boeuf. C'est sur ce petit a parte culinaire que se termine cette belle journée !
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