Pendant que les parents dorment encore, je pars à pied en reconnaissance jusqu'à la gare de Shijo Omiya d'où nous allons partir pour notre prochaine destination, Arashiyama.
En marchant assez vite, je mets seul 15 minutes, donc avec les parents et les bagages il va falloir compter 30-40 minutes. C'est trop long et contraignant, en conséquence je demande au proprio de la pension de nous appeler un taxi.
Vers 11 h, nous quittons donc la pension Taiko-Ya où nous avons passé 3 nuits bien agréables. Malgré quelques petits inconvénients dus au bruit, une adresse à retenir !
11h20, départ avec la compagnie privée Randen pour Arashiyama (littéralement la montagne de la tempête), une zone montagneuse à l'ouest de Kyoto et haut lieu de villégiature des touristes japonais qui viennent y admirer les cerisiers en fleur (au printemps) et les feuilles d'érable (à l'automne).
20 minutes plus tard, nous arrivons en gare d'Arashiyama sous un grand soleil et au milieu de nombreux autres touristes. Afin de ne pas avoir à trimbaler nos bagages toute l'après-midi, nous partons tout d'abord en bus pour notre pension. Celle-ci est très bien située, en dehors de la cohue touristique du centre ville mais juste à côté d'un arrêt de bus.
Après avoir posé nos clous, nous allons visiter le temple Daikaku-ji à 5 minutes à pied de la pension. Cet endroit est vraiment une bonne surprise. Le site est très grand avec de nombreux bâtiments reliés entre eux par des sortes de chemins de ronde entourés de jardins, comme toujours super entretenus. En plus, il n'y a pas foule et nous pouvons donc admirer en toute tranquilité les arrangements floraux (ikebana), les jardins et les fresques murales. Le temple est bâti au bord de l'étang Ôsawa-ike, d'une grande beauté en toutes saisons, comme nous pouvons le voir sur une vidéo diffusée dans la salle d'accueil de bâtiment principal.
Après cette visite bien agréable, nous retournons au centre d'Arashiyama, plus précisément au bord de la rivière Oi-Gawa. Là se trouve une des principales attractions touristiques de la ville, le pont de bois Togetsukyô (pont qui traverse la lune). De ce pont, entre autres représenté sur une des estampes du très célèbre peintre Hokusai, on a de très belles vues au nord sur les montagnes environnantes et au sud sur de nombreux cerisiers en fleur.
De l'autre côté de la rivière, nous nous rendons à Iwata-Yama, la montagne des singes. Il ne s'agit pas d'un parc animalier à proprement parler, mais plutôt d'une grande zone montagneuse à la végétation luxuriante où résident en liberté des centaines de macaques du Japon. Le chemin d'accès est assez costaud, on franchit pas loin de 130 m de dénivelée en l'espace de 40 minutes. Heureusement que nous avons laissé papa au bord de la rivière, il n'aurait jamais pu arriver en haut !
Au départ les singes se font rares, mais dès que l'on arrive à proximité du sommet, on ne risque de pas de les manquer, ils sont partout, les plus jeunes jouant dans les arbres pendant que les vieux méditent. Du haut de la montagne, on a une vue magnifique sur tout Kyoto.
Ensuite, nous repassons le pont Togetsukyô et rentrons en bus à la pension. La propriétaire de l'endroit est une petite bonne femme un peu bordélique mais bien marrante. Notre chambre est grande et très correcte. Par contre nous partageons les sanitaires avec les propriétaires, ce qui n'est pas vraiment idéal.
Après s'être posés un peu, nous allons diner. Au menu : yu-dofu (tofu cuit dans un bouillon à base de bonite), goma-dofu (tofu mélangé à du sésame) sashimi et tempura. Tout est très bon, rien à voir avec la pension de Nara !
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