Hier soir, nous nous sommes littéralement écroulés. Depuis notre arrivée au Québec nous sommes de vrais marmottes mais là tous les records sont battus : au pieu à 20h45 ! 9 heures plus tard, j'émerge d'un sommeil de plomb et vais faire une ballade en attendant que Pat finisse d'hiberner. Le coin est vraiment tranquille, une véritable idylle bucolique. Quelques clichés plus tard, retour au gîte où je profite du grand sous-sol pour rédiger ce journal sans réveiller Joe la Marmotte.
8 heures, petit-déjeuner digne d'un banquet avec le très volubile Marcel et son épouse : muffins au potiron et aux raisins, petits fours, oeufs tournés, confitures à foison, cheddar délicieux tout comme le lait de leur vache prénommée Caroline. Après ce festin, Marcel nous fait visiter la ferme, tout en racontant de nombreuses anectodes. La plus intéressante : en 1975, leur actuelle maison, alors demeure de ses grands-parents, fut transportée par camion d'un bout à l'autre de la propriété. Transporter une maison de 40 tonnes, il faut le faire ! Et ce, en l'espace de 5 heures, sans la vider ni casser mobilier et vaisselle.
Vers 11 heures, un peu en retard mais des images plein la tête, nous quittons à regret ce couple très attachant. Il va nous manquer le Bois Joli ! Suivant les conseils d'Esther, nous nous rendons tout d'abord à Saint-Alexis de Matapédia, petite bourgade perdue dans la forêt d'où on peut accéder à un belvédère extraordinaire, la plus belle vue depuis le début de notre voyage !
Nous admirons un long moment la majestueuse rivière Matapédia avant de rejoindre la civilisation et la route 132. Arrivés à Pointe à la Croix, à l'embouchure de la Matapédia, nous entrons dans la Baie des Chaleurs et apercevons au loin le Nouveau Brunswick, province anglophone limitrophe du Québec. Colonisée à l'origine par les Acadiens (ethnie originaire de l'ouest de la France), cette province est à l'heure actuelle en majorité anglophone. En raison de cette proximité avec le Nouveau Brunswick, de nombreuses villes de la Baie des Chaleurs portent des noms anglais ou d'origine anglaise comme par ex. Carleton, New Richmond.
Cette partie de la Gaspésie ne présente pour nous pas beaucoup d'intérêt, elle est surtout connue pour ses stations balnéaires, qui à cette époque de l'année ressemblent un peu à des villes fantomes. A part une halte au mont Saint-Joseph (mais pas jusqu'au panorama qui est payant...) qui surplombe Carleton-sur-Mer, nous traçons tout droit en direction de Percé, notre destination du jour.
Percé est un ancien village de pêcheur connu dans tout le Québec pour le rocher du même nom et l'île Bonaventure.
Notre gîte pour les 2 nuits à venir, La Rêvasse, est une maison des années 30 très bien retapée par nos hôtes Brenda et William, un couple fort sympathique, surtout la drôle et pétillante Brenda.
En soirée, nous allons diner dans un bistro tenu par un breton expatrié, Les Sacs à Vin. Au menu : soupe, salade de saumon fumé, galettes de morue, le tout accompagné d'une excellent bière brune du coin. Tout est très bon, très abordable et la serveuse est charmante. Une adresse à retenir !
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