samedi 19 septembre 2009

Descente aux enfers aux portes de la Gaspésie


Rituel matinal : petit déjeuner bon et copieux en compagnie des autres pensionnaires. Au "menu" d'aujourd'hui : 1 québécoise de Toronto ainsi que 2 françaises de retour de Gaspésie. Nos deux compatriotes, 1 mère et sa fille, sont très BCBG mais sympas. La demoiselle vit à Montréal depuis 18 mois et vient de faire découvrir les beautés gaspésiennes à sa maman. Elle a déjà bien pris l'accent et au départ nous n'étions pas sûr de ses origines :-). Après avoir bien papoté avec tout le monde, nous quittons Armande et le Gîte aux 1000 souvenirs.

Sur les bords de la 132 ouest, nous faisons étape à Rimouski, la plus grande ville de la région du Bas Saint-Laurent, afin de récupérer des infos à l'office du tourisme et faire le plein de victuailles. Nous ne nous attardons pas dans cette moche métropole et tirons plein sud sur des chemins en garnotte (gravillons) en direction du Canyon des Portes de l'Enfer.



Cette réserve naturelle au bord de la rivière Rimouski est un ancien site de drave (transport des billes de bois sur la rivière). Son nom sulfureux, elle le doit à une passerelle suspendue impressionnante qui surplombe la rivière. Haute de 63 m, celle-ci est la plus haute du Québec. Souffrant tous les 2 du vertige, nous appréhendions la traversée. En fin de compte, tout s'est très bien passé, la passerelle étant suffisamment large et la vue extraordinaire valait bien une petite poussée d'adrénaline.


Après cette expérience aérienne, nous rejoignons le lit de la rivière par la Descente aux Enfers, un chemin tout en escaliers de bois, une véritable prouesse technique vu la pente ! 600 marches plus tard, retour sur le Chemin des Draveurs surplombant la rivère puis ballade à travers les sous-bois jusqu'au point de pêche à l'anguille où nous pique-niquons. A ce propos, si vous allez au Canada, n'achetez surtout pas de sandwichs dans un supermarché. Nous en sommes à notre 2e ou 3e tentative et franchement c'est toujours aussi dégueu ! On aurait mieux fait d'aller pêcher des anguilles ;-).

Repassant le Styx pour revenir dans le monde des vivants, nous roulons pendant 2 heures sur des routes en bien pitre état. Au revoir le Bas Saint-Laurent, bonjour la Gaspésie ! Cette péninsule dont le nom améridien signifie "fin des terres" est une des plus anciennes zones de colonisation française sur le continent américain. Suivant la route 132, nous allons dans les 5 jours qui viennent faire le tour de ce berceau de la Nouvelle France.
Longeant la belle vallée de la Matapédia, nous arrivons vers 17 h au Gîte du Bois Joli à la sortie de Sainte-Florence. Nos hôtes, Marcel et Esther, sont très accueillants. A peine arrivés, on nous offre de la bière et des gateaux à la mélasse faits maison. L'ambiance est chaleureuse, on a qu'une envie, s'installer ! Après cette petite collation, Marcel et Esther nous montrent notre chambre. Ils sont très bavards et bien marrants. Nous avons droit à une description détaillée du système de chauffage et de la bonne longueur des bûches, mètre en main !

A soir, souper au restaurant Saint-Jacques à Causapscal, la ville d'importance la plus proche du gîte. Nous avions l'intention de prendre des plats de poisson mais vu les prix, nous préférons approndir nos connaissances des plats "bucherons" québécois. Alors que le sieur Pat reste fidèle à la poutine, je tente une galvaude. Variante de la poutine avec des petits pois, de la salade choux/carottes, c'est pas mal du tout, bien meilleur que le plat de base.



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