13.03 - Fukushima, cauchemard éveillé / Kyoto, fol espoir de sérénité
14.04 - Exode, bain de culture nippon et rencontres internationales
15.03 - Orgie de temples, images futiles et le paradis du porc mariné
16.03 - Montagne sacrée dans la poudreuse et retour au bercail
Sinon, la situation à Fukushima est bien sûr toujours très grave mais comme vous allez pouvoir le voir aux infos, les mesures prises (arrosage, rétablissement de l'alimentation électrique des pompes) ont l'air de tout au moins maintenir la situation sous contrôle, la radioactivité directement à côté de la centrale aurait légèrement baissé. Wait and see !
Pour finir, hier j'étais à Osaka avec Kumiko et voici 1 bafouille sur ma journée :
Métro à gogo, temples, pruniers et vieux quartiers
3 nuits à ne pas dormir suffisamment paient leur tribut, hier j'ai fait quasiment 1 tour du cadran. Après 4 jours de déambulation, journée tranquille chez les parents de Kumiko à récupérer.
Aujourd'hui, au programme : visite d'Osaka. Kumiko ayant plusieurs rendez-vous pour le boulôt et vu que le vendredi le ticket de métro à la journée est moins cher, nous partons ensemble pour la mégapole du Kansai.
Je m'arrête dans le sud de la ville, à Tennoji, un des rares quartiers ayant conservé de vieux bâtiments et n'ayant pas été victime des marchands de béton et du modernisme à tout prix. Après m'être informé auprès du syndicat d'initiative de la gare, je me ballade, itinéraire en poche, au nord de Tennoji. Première étape : le temple de Shitennoji, de nouveau 1 complexe immense avec de nombreux bassins à tortues.
Je tombe en plein milieu d'une fête religieuse, l'occasion pour les japonais de rassassier non seulement leurs besoins de spiritualité mais également leur estomac : les jardins du temple sont jonchés de boutiques en tout genre, en majorité des snacks. Tout est franchement pas cher et je me laisse tenter par un verre d'Amazake (boisson sucrée et non alcoolisée à base d'extrait de saké de riz et de gingembre) puis dévore une "omu-soba", omelette fourrée avec des nouilles grillées, des lamelles de porc et du chou. Tout est délicieux et en tout, je dépense 3€. Qu'on ne vienne plus me dire que le Japon est 1 pays cher...
Ensuite, visite de nombreux temples et mini-cimetières pendant 2 h. Le chemin n'arrête pas de grimper et redescendre et au bout du compte j'ai déjà éliminé mon omelette quand j'arrive à la fin de la ballade conseillée et ai de nouveau faim !
Je reprends le métro et me mets à la recherche dans le quartier des affaires de Sakaisuji-Honmachi d'un resto de Tonkatsu (tranches d'escalope de porc panée servies avec 1 sauce worcester et du chou émincé) que Kumiko a trouvé sur Internet. Trouver 1 endroit précis dans Osaka n'est pas 1 mince affaire... Après la guerre, la ville a été reconstruite sans véritable plan d'urbanisme et c'est le bordel complet ! Après 30 min. à courir dans tous les sens et à demander à chaque coin de rue, j'apprends par le gérant d'un magasin de kimonos que le resto que je cherche n'existe plus. Grr.... En plus d'être affamé, j'ai bien les boules.
Et hop, retour dans le métro, cette fois en direction du nord, jusqu'aux arcades marchandes de Ten-Roku, les plus grandes de tout le Kansai.
Elles s'étendent sur 2-3 km, 1 grande avenue couverte et 1 labyrinthe de ruelles autour, avec des commerces en tout genre, de la baraque à Korokke (croquettes de pommes de terre frittes, big miam !) en passant par les incontournables et insupportables pachinko-parlor (centre pour sortes de billards verticaux qui font 1 bruit d'enfer), les magasins aux noms pseudo-européens qui ne veulent rien dire (voir la perle ci-contre, pour voir 1 version agrandie, cliquer sur l'image) jusqu'aux magasins de kimono et de thé.
L'offre en restos, snacks et autres échopes est immense, j'opte pour 1 petit café spécialisé dans les fruits de mer et mange 1 Kaisendon (morceaux de poisson cru, sashimi, et d'algues sur une montagne de riz).
C'est assez bon et surtout pas cher du tout : 5€ avec une soupe, des légumes marinés et 1 thé.
Il est presque 15 h, heure à laquelle je dois appeler Kumiko qui a fini de bosser. Nous nous retrouvons à proximité du château d'Osaka et nous promenons longtemps dans le beau parc, admirant de nombreux pruniers en fleur.
Après cette bouffée de nature, retour dans le métro en direction du sud, jusqu'à Tengachaya, 1 autre vieux quartier où nous allons passer la soirée. A proximité de la gare, nous trouvons par hasard 1 boucher qui fait aussi des plats fris à emporter (escalopes, korokke, etc.) et vend des sauces de fabricants du coin pour aller avec. Kumiko recherche toujours ce genre de produits pour en rapporter en Allemagne. Cédant au fumet des produits proposés, nous mangeons sur place des korokke et de la viande pannée. C'est très bon, pas cher du tout et l'occasion de papoter avec la proprio de l'endroit.
Ensuite, bura bura (ballade sans but précis) dans de vieilles arcades marchandes où Kumiko découvre des produits de son enfance qui ont quasiment disparu partout ailleurs. Pour finir, diner dans une Isakaya (bar où l'on mange des en-cas en buvant du saké ou de la bière) à l'ambiance très sympa, avec beaucoup d'habitués qui viennent souvent après le boulôt. Les plats proposés sont délicieux et tout est très très abordable. A deux, 3 boissons alcoolisées chacun, 1 dizaine de plats → 35€.
Dans tous les cas, endroit très agréable pour terminer 1 journée bien remplie.
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