Mon dieu que j'ai mal dormi ! Ma chambre donne côté rue et la rue en question est une 2x2 voies... 1 peu vaseux, je déjeune tranquillement en discutant avec Olivier et Patrick, les 2 francais. Olivier me donne des bouchons anti-bruit, avec ça la nuit prochaine devrait être plus reposante ! Ensuite, je loue 1 des vélos de la pension (5€/jour, pas cher !) et repars en vadrouille.
Tout d'abord, je traverse le marché de Nishiki, LE marché couvert de Kyoto. C'est très sympa si on n'a jamais vu ce genre d'endroit, mais pour ma part j'ai déjà vu mieux à Osaka. Je ne m'attarde pas et me rend ensuite au musée international du manga.
Ce musée est 1 vrai rêve pour les amateurs d'images futiles (traduction littérale de "manga"). C'est 1 mélange de musée et de bibliothèque, par contre il faut lire sur place il n'est pas possible d'emprunter les mangas. Il y a des murs entiers de bandes dessinées (en japonais bien sûr mais aussi en francais, chinois, vietnamien et même malais !), classées soit par ordre syllabique (selon l'alphabet hiragana), soit au 2ème étage par ordre de date de parution. Cette dernière section est particulièrement intéressante. Les créateurs du musée ont sélectionné pour chaque année depuis 1950 les mangas les plus marquants et chacune des séries correspondantes est disponible en intégralité. Ayant peur de trop sombrer dans la lecture et d'oublier de repartir, je me suis contenté de feuilleter les mangas qui me semblaient intéressants et que je ne connaissais pas. J'ai pris des notes et vais à l'occasion me renseigner si des traductions existes. Si jamais j'ai l'occasion de repasser à Kyoto, je consacrerai 1 jour entier à ce musée pour vraiment en profiter et pouvoir m'immerger à fond dans ce monde extraordinaire.
Des images encore plein les yeux, je remonte sur mon compagnon à deux roues et fais le tour non pas des bars (pas encore !), mais des temples de Kyoto. Bien sûr à force on a 1 peu l'impression de voir toujours la même chose mais il y a tout de même 1 variété immense de styles, de contenus (par ex. 1 temple comprenant 1000 statues de boudha entourant le boudha aux 1000 mains) et de manière générale j'adore l'atmosphère qui se dégage de ces endroits paisibles.
Les jambes et les fesses en compote, je repasse à la pension pour prendre ma serviette et mon shampoing et vais prendre 1 bain dans 1 sento à 5 min. à pied de la Gojo Guest House. Encore plus petit que celui d'avant-hier, avec 1 seule grande baignoire, l'endroit est tout de même très sympa, très couleur locale. Après 1 bain bien relaxant, au moment de me rhabiller, 2 petites filles, les filles ou petites-filles du propriétaire, rentrent dans le vestiaire des hommes et se mettent à papoter avec 1 papi, nu comme un ver, lui disant que "de toute manière les hommes sont bien arrogants, même quand ils se balladent le zizzi à l'air" (citation fidèle et traduction littérale !). Et ces pitchounes sont hautes comme 3 pommes et n'ont même pas 5 ans !
Après cet épisode haut en couleur, je réenfourche mon vélo et vais manger dans 1 resto de gyoza (raviolis nippons fourrés à la viande et au tofu). La portion était 1 peu petite à mon goût mais sinon, délicieux !
De retour à la pension, je m'installe au café pour boire 1 bière bien méritée. Au départ, je discute avec Eiji, le gérant de la pension, qui est vraiment très sympa, puis avec les autres étrangers. La soirée est longue, très intéressante, avec entre autres des séquences photo pour "smile japan", 1 mouvement Internet spontané de pensions japonaises pour montrer que malgré la gravité de la situation actuelle, tous les voyageurs ne sont pas pris de panique et peuvent quand même profiter de leur séjour au Japon. Voici l'adresse où vous pouvez voir votre humble serviteur : le sourire du Fukusuke.
Alors que la plupart des personnes présentes vont se coucher, Eiji propose d'aller diner une deuxième fois avec lui et un de ses amis. Trine, une jeune danoise, et ma pomme acceptent et c'est parti pour la bouffe de minuit !
Dans un bar-restaurant qui sert à manger jusqu'à 4 h du mat (!), nous buvons de la bière et du saké en savourant de petits plats (otsumami = en-cas pour accompagner l'alcool) et des nouilles Udon. Parmi les otsumami, 1 était vraiment exceptionnel, "ni buta", des fines tranches de porc marinées dans de la sauce soja et du mirin (1 produit sucré dérivé du saké) puis grillées. 1 véritable illumination gustative ! Au final, il est 2 h du mat quand je retrouve mon lit, bien bien fatigué.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire