mardi 8 janvier 2013

Duraibu, l'artisanat nippon et le chemin du retour

Autant le japonais est une langue assez simple à prononcer, autant l'écrire c'est une véritable sinécure ! Il ne faut pas apprendre 1 alphabet mais 3... L'un des alphabets syllabiques, appelé Katakana, est utilisé principalement pour redonner les mots étrangers. Vu qu'en japonais un certain nombre de sons présents dans les langues européennes n'existent pas (par ex. le "r" roulé ou "gn" comme dans "compagnon"), les mots en katakana sont des approximations plus ou moins fidèles.
Le raison de ce préambule linguistique : aujourd'hui au programme "duraibu" (= drive = conduire), un mot "anglo-nippon" qui signifie faire 1 tour en voiture. Le mari de Kimiko va en effet nous servir de chauffeur et de guide touristique pour ce dernier jour à Kyushu. Le "voyage dans le voyage" arrive en effet à sa fin, nous reprenons ce soir le bateau pour Osaka.
Après avoir ramené les vélos chez Hikaru, c'est parti pour le duraibu ! Tout d'abord nous déjeunons près d'un Onsen dans un resto "all you can eat" (buffet) qui ne propose que des produits locaux. Tout est très bon, mais comme d'habitude dans ce genre d'endroit, on mange beaucoup trop, sous prétexte que c'est un forfait. Une ballade digestive s'impose !
A proximité du resto se trouve une sorte d'écomusée où plusieurs pavillons, consacrés chacun à un artisanat ou un art, sont répartis dans un immense parc. Tout est très intéressant, mon préféré un mini-musée consacré à un artiste qui crée des tableaux mélangeant peinture traditionnelle et herbiers. Le résultat est bluffant (mais j'ai pas fait de photo...) !
Ensuite, dans une ville avoisinante, nous visitons l'atelier d'un fabricant d'éventails et pouvons assister à toutes les étapes de leur création. Un monsieur nous parle du maître-artisant qui a fondé cette société tout en faisant une démonstration de découpe des éventails. Comme dans tous les métiers manuels, il faut de nombreuses années avant de maîtriser parfaitement toutes les techniques. Ce monsieur exerce depuis plus de 10 ans mais estime que comparé à son maître, il est encore très malhabile. Il me paraît bien adroit comparé à ce que je ferais aux pauvres éventails si j'étais à sa place ;-).

Après cette visite très instructive, nous visitons un grand temple dans la montagne puis une sorte de plateau avec des bâtiments d'architecture coréenne.
Ensuite, notre chauffeur nous dépose à l'arrêt de bus près de l'autoroute et l'heure est aux adieux. Sniff ! Toute la famille de Kumiko était très accueillante, sympa et qu'est-ce qu'on a bien mangé ! Je devrais leur demander d'ouvrir une pension histoire que j'y passe quelques mois à perfectionner mon japonais en savourant de bons petits plats ;-).
2 heures de bus plus tard, nous sommes de retour à Kokura. Cette fois-ci, le timing est un peu juste, nous avons juste 1 petite heure avant de reprendre un autre bus à destination du port de Shin-Moji. Nous restons donc aux environs de la gare. A 18h40, une navette nous emmène au terminal du ferry. Après avoir pris nos quartiers dans un des dortoirs, nous dinons tranquillement dans la salle commune. Au menu 1 Katsu-Sando (sandwich avec escalope pannée) énorme avec plus de viande que de pain :-) et Chu-hai.


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