vendredi 21 décembre 2012

Souk bouddhiste, vieux quartier et galeries marchandes

Une fois par mois, une fête religieuse, Otaishisan, se déroule sur le site bouddhiste de Shi-Tennoji. En cette fin d'année, c'est également l'occasion de vénérer les personnes disparues en allumant des batonnets d'encents près de leur stèle familiale (la plupart des japonais étant incinérés il n'y a pas de tombes).
Ce site accueille également le même jour un grand marché aux puces où l'on peut acheter tout et n'importe quoi, des kimonos aux sous-vêtements en passant par des meubles anciens, sans oublier bien sûr de nombreux stands de bouffe !
Nous avons trouvé un stand qui vend de très beaux kimonos, tout en vrac, pour 1€ pièce... En plus, tout est de très bonne qualité, certains même jamais portés ! Nous avons fait nos emplettes, 5 kimonos pour 6€ ;-). Pendant que nous choisissions nos kimonos, un américain parlant japonais (chose assez rare pour le souligner :-) !) a acheté 1 lot complet. Je suis persuadé qu'il va revendre le tout aux US pour 10 fois le prix d'achat !

Ensuite, nous reprenons le métro pour aller visiter un vieux quartier dans le sud-est d'Osaka, Hirano.
Tout le quartier est une sorte de musée à ciel ouvert, avec de vieilles maisons et commerces, dont une très vieille confiserie (wagashi-ya), tenue par la même famille depuis 300 ans !
Chaque sucrerie est d'une rare finesse, comme dans la série "Ando Natsu" (clin d'oeil aux amateurs de dramas nippons ;-)).
Un peu plus loin, au coeur d'une longue Shotengai (galerie marchande couverte), nous tombons sur un grand temple qui sort de l'ordinaire avec de nombreux démons conduisant les pêcheurs en enfer. Il y a même un sanctuaire souterrain, une sorte de porte vers les enfers.

A  proximité du temple, nous découvrons un magasin consacré aux Danjiris, des grands chariots en bois de plus de 3 m de haut qui, durant un festival se déroulant à l'automne, sont tirés avec de longues cordes dans les rues étroites du quartier et même dans les allées étroites de la galerie marchande ! Dans ce magasin, on peut acheter tout ce qui se rapporte de près ou de loin aux Danjiris. Dans la vitrine se trouve une belle peinture représentant le festival. Malheureusement il s'agit d'une pièce unique qui n'est pas à vendre :-(.
Il est déjà 17h et commence à faire sombre, nous supprimons donc une étape du programme prévu et reprenons le métro pour le nord-est d'Osaka, où se trouve la plus grande Shotengai du Japon, Tenroku. L'artère principale s'étend à elle seule sur 3 stations de métro.

Dans une petite ruelle perpendiculaire, un petit snack tenu par une mamie vend des Takoyaki (petites boules de farine fourrées au poulpe, spécialité d'Osaka). Big miam !
Ensuite, vu l'heure tardive nous ne nous attardons pas et repartons pour la dernière étape de la journée, Tengachia. Dans ce quartier, dont j'ai déjà parlé avant-hier, nous retournons près de 2 ans plus tard dans un bar qui nous avait bien plu, le Ten. Malheureusement nous arrivons 1 heure avant la fermeture et ne pouvons pas prendre notre temps. En plus, il n'y a presque personne, juste 2,3 personnes dont 1 vieux bonhomme pas méchant mais complètement beurré et qui veut absolument me parler de ses malheurs, tout en dialecte de Osaka version pochtron... De ce fait, nous ne nous attardons pas et rentrons à la casa !

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