vendredi 2 mai 2014
Gorges profondes et retour à la civilisation
La vie est un éternel recommencement. Nous nous sommes couchés après un véritable festin végétarien et commençons la journée par un succulent petit-déjeuner tout aussi végétarien :-).
Aujourd'hui programme cool, nous ne prenons le train à Ôboke qu'à 12h30. Nous profitons du beau temps pour aller faire une nouvelle promenade autour de la pension. Cette région est vraiment magnifique, je ne peux qu'à nouveau le souligner. C'est sûr et certain, je reviendrais prochainement pour explorer à fond la vallée d'Iya !
A 11h30, monsieur Nori nous emmène en voiture à la gare d'Ôboke. Ayant pas mal de temps avant le départ, nous allons admirer la rivière en contrebas.
12:38, départ d'Ôboke pour Ikeda, la "grande ville de la région" (avec seulement 15 000 habitants) d'où nous allons prendre un bus longue distance pour Ôsaka. Le trajet ne dure que 40 min. mais est très agréable, le train suivant le cours des gorges d'Ôboke/Koboke, très appréciées des amateurs de rafting.
14:30, départ pour Ôsaka via Awajishima, une petite île entre Shikoku et Honshu, réputée pour sa production de batonnets d'encent et de sauce soja.
Le trajet, principalement sur autoroute, s'avère assez inintéressant et long, vu que nous sommes tombés dans de gros embouteillages au niveau du port de Kôbe (endroit particulièrement hideux...). Au final, nous arrivons à Umeda, la gare de Ôsaka avec 45 minutes de retard.
Uméda est un endroit gigantesque qui comprend non seulement la gare Japan Rail principale de Ôsaka, mais également la gare de départ des lignes Hankyu, plusieurs lignes de métro et plusieurs centres commerciaux aussi bien souterrains qu'en surface. Pour ceux qui connaissent, c'est un peu comme à Paris la gare de Chatelet mais en peut-être 2 fois plus grand et bordélique !
Mes parents sont un peu subjugués, non seulement par la complexité d'Uméda mais surtout par la foule. Nous sommes en pleine "rush hour" et quand on ne connaît pas, c'est difficile de ne pas perdre pied ! Fort heureusement, Kumiko et moi sommes familiés de l'endroit et en moins de 20 min. nous sommes dans le métro, bien sûr lui aussi blindé de monde. Quelques arrêts plus loin, c'est le moment des adieux d'avec Kumiko, elle rentre à Sakai chez sa mère. Quant à mes parents et moi, nous changeons de ligne de métro pour nous rendre à la dernière pension de leur séjour nippon.
Celle-ci est située au nord-est d'Ôsaka, à 15 min. à pied de l'arrêt de métro Midoribashi, dans une ruelle bien planquée. Heureusement que nous avons un plan très détaillé des lieux, sinon nous n'aurions jamais trouvé !
Carpe Diem, ainsi s'appelle ce très bel endroit, est une vieille maison traditionnelle cachée au milieu d'un magnifique jardin japonais au centre duquel trône une colonne de pierre du 13ème siècle. Cette pension est tenue par une Misa, une japonaise mariée à un français. Elle est super sympa, parle couramment français et sa famille est originaire de la préfecture de Kôchi, dans l'île de Shikoku que nous avons quitté ce matin. Le monde est bien petit ;-) !
Les parents étant bien fatigués, nous décidons de ne pas ressortir pour aller diner et commandons des bentos (plateaux-repas) à l'aide de Misa.
En moins de 20 min. le livreur est déjà là. Les bentos sont très bons, presque du niveau de certains restos touristiques de Kyoto ou Nara. Nous les dégustons avec des bières généreusement fournies par Misa avant d'aller tomber de sommeil dans notre belle chambre avec vue sur le jardin !
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