samedi 26 septembre 2009

Québec ou la déception et nirvana fringant à l'Assomption


 Le soleil se lève doucement sur le Saint-Laurent qui se prélasse encore un peu dans une bien jolie brume. Alors que mon acolyte roucoule encore dans les bras de Morphée, je profite d'une panne d'oreiller pour aller flaner le long du fleuve.
Vers 8h, le grand bucheron émerge de son coma soporifique et nous allons déjeuner. Le petit déjeuner manque un peu d'originalité mais est bien meilleur que celui d'hier et surtout beaucoup plus consistant !



Après la séquence tataille habituelle avec nos hôtes, Diane et Pierre, petit retour en arrière en direction de la capitale historique de la Nouvelle-France, Québec. Encensée aussi bien par nos guides que par plusieurs de nos hôtes, cette cité est malheureusement une grosse déception. Peut-être est-ce dû au fait qu'en tant qu'européens nous sommes trop "gâtés" par nos vieilles villes ou que le retour à la civilisation est trop brusque, mais dans tous les cas, Québec nous apparaît bien fade, la vieille ville trop clean et grouillante de touristes ressemblant un peu à un décor de cinéma. C'est sûrement une ville très agréable au quotidien mais pas la cité idéale pour les touristes revenant de Gaspésie !

Nous grimpons sur la colline qui surplombe les Plaines d'Abraham (champ de bataille très célèbre durant laquelle la ville est tombée aux mains des anglais) et suivons la Promenade des Gouverneurs sous un ciel radieux. Après une pause déjeuner chez Mikes, nous quittons Québec en avance et poursuivons notre route en direction de Montréal.

Fin de trajet sans histoire puis arrivée au dernier gîte du séjour, qui porte le nom du chien de la maison, Ulysse. Nos deux hotesses sont très accueillantes et nous nous reposons un peu dans leur agréable maison, au nord du centre de Montréal afin de prendre des forces pour le concert tant attendu :-).

18h, départ pour l'Assomption, bourgade située à env. 30 km au nord du gîte, en pleine cambrousse. Malgré l'odeur de purin qui flotte dans l'air, le coin a l'air très sympa et est bizarrement plus animé que toutes les villes que nous avons traversé jusque là. Devant le théatre Hector-Charland, une foule très hétéroclite commence à s'ammasser et quelques "Cousins Fringants" (membres du fan-club français de notre groupe favori) mettent de l'ambiance guitarre en main. Nous discutons avec un mec de la sécurité afin de faire passer un message au groupe et d'accéder peut-être au backstage après le concert.
19h30, nous pouvons enfin entrer dans la salle. Il n'y a que des places assises (nous sommes au premier rang !) mais dès l'admission une centaine de fans s'aglutine rapidement au bord de la scène.
20h sonnantes, les lumières s'éteignent et les Cowboys Fringants prennent d'assaut la scène. Nous sommes à moins de 10 m du groupe et en prenons plein les yeux et les oreilles. L'ambiance est survoltée, les Cowboys en pleine forme, tout à fait comme nous l'espérions ! Ce premier concert en terre québécoise est notre meilleure expérience du groupe sur scène. Le contact avec le public est excellent, le chanteur racontant de nombreuses anectodes et autres "insider jokes". Durant les rappels, nous lançons sur scène les drapeaux français que nous agitons depuis le début de la soirée. Un autre des grands moments du show : "Tant que l'on aura de l'amour" avec des fans sur scène.



23h : "Les étoiles filantes" marquent la fin de ce concert exceptionnel. Nous n'avons pas pu avoir accès au backstage, mais c'est pas grave, nous avons quand même vécu un moment vraiment exceptionnel. Un peu fatigués mais surtout affamés, nous allons souper dans un café très sympa, "L'ange cornu" qui possède lui aussi une scène et organise de petits concerts où des artistes québécois assez connus (Arianne Morfat, Caracol, Alfa Rococco, etc.) se sont déjà produits. La bouffe est très bonne, surtout les patisseries, miam !



Après un retour sans histoire au gîte, gros dodo en rêvant de pêcheurs gaspésiens et autres Titi Tancrède ;-).

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