Mais c'était sans compter sur l'absence totale d'organisation et l'incompétence des employés de l'aéroport CDG : au contrôle des passeports, un seul guichet d'ouvert pour 2 avions complets, donc nous passons au compte-goutte. De temps à autre un deuxième douanier se pointe pour redisparaître quelques minutes après. Et on appelle ça un aéroport international... Je n'ai jamais aimé Roissy, à présent je hais cet endroit !
25 min. plus tard, nous arrivons enfin dans le hall de remise des bagages, où nous devons encore attendre une bonne vingtaine de minutes avant de pouvoir récupérer mes sacs à dos. Pat doit encore patienter :-(, mais vu qu'il a loupé son TGV (il n'avait que 2h de marge pour le prendre :-)), il a le temps maintenant ! Quant à moi, il ne me reste que moins d'1 heure pour aller à la Gare de l'Est, ça va être chaud.
Fort heureusement je chope un RER rapide (qui ne s'arrête pas dans toutes les gares) et peux m'installer enfin dans mon train en direction de l'Allemagne 10 min. avant le départ. Complêtement cassé, j'essaie de roupiller mais afin de bien finir cette journée de m... je suis installé tout prêt de la porte du wagon, qui s'ouvre et se ferme à longueur de temps avec un bruit qui rappelle l'ouverture d'une bouteille de Canada Dry (mais sans le chou ;-)).
19h53 : après 5h de trajet et 1 changement, arrivée à la gare de Francfort. N'ayant pas la force ni l'envie de me taper encore les transports en commun, je pars en taxi pour Offenbach. Le chauffeur est afgan et très sympa, au moins cette journée se termine sur un point positif !
Voilà, c'est la fin de ce carnet de voyage. Même si le dernier jour fut un véritable enfer, ce furent 2 semaines inoubliables. Si nous trouvons les sous et le temps, nous retournerions bien au Canada afin de complèter les points blancs sur notre carte du pays des Caribous !
A très bientôt pour de nouvelles aventures :-).
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